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Nouveau tarif d’achat des KWh produits en photovoltaïque

Les deux arrêtés publiés le 31 janvier au Journal Officiel reprennent les mesures d’urgence annoncées par Delphine Batho le 7 janvier dernier. Détails…
 
S’applique aujourd’hui parmi les mesures retenues pour les petites installations (< 100kWc) :

  • Doublement des volumes-cible (de 200 à 400 MW par an), qui déclenchent une baisse automatique des tarifs une fois atteints,
  • Fusion des tarifs d’achat T1, T2 et T3 pour les installations en intégré au bâti (IAB), avec une harmonisation par le haut (usage résidentiel),
  • Bonification de 5% à 10% pour les installations utilisant des modules photovoltaïques « made in Europe », afin de compenser les écarts de prix du marché,
  • Revalorisation de 5% des tarifs d’achat T4 pour les installations en intégré simplifié au bâti (ISB).

À savoir : Ces changements prennent effet pour une demande complète de raccordement déposée après la publication de ces textes (01/02/2013), sauf pour la revalorisation du tarif T4 (appliquée au dernier trimestre 2012).

Extrait des montants pour le résidentiel applicables du 1er février au 31 mars 2013* :

31,59 c€/kWh pour les installations avec intégration au bâti (jusqu’à 36 kWc)

18,17 c€/kWh pour les installations avec intégration simplifiée au bâti (jusqu’à 36 kWc)

8,18 c€/kWh pour les installations non intégrées

* Hors bonification selon l’origine des panneaux

 

SITE PHOTOVOLTAÏQUE ISOLE ou Autonome.

Il existe encore des endroits en France qui ne sont pas désservis par le réseau d’EDF, chalets de montagne, cabanes en forêt, petites ïles bretonnes.

Des endroits perdus où il fait bon vivre sauf… Qu’il est difficile de se passer d’énergie électrique.

Le Solaire photovoltaïque peut apporter une réponse satisfaisante et écologique.

Lors d’un TP dirigé par NORSOLEIL, les élèves de l’ICAM (Institut Catholoque des Arts et Métiers) de Lille, ont dû dimensionner un site photovoltaïque isolé, pour un usage domestique.

Le cas nécessitait de fournir de l’énergie pour l’usage de trois lampes Led de 3W quelques heures par jour ainsi que d’un frigo de 60W, 24h/24.

Il fallait être sûr d’être en totale autonomie et suffisance en conditions météo normales. Il était demandé aussi, pour les cas de météo catastrophique de garantir 4 jours d’énergie en stock.

L’ICAM, après étude du rapport des élèves, a décidé de faire l’investissement afin de mettre en pratique et tester en grandeur nature.

Le kit est composé de deux panneaux PV de 135Wc, de deux batteries Gel spéciales solaire de 200AH, d’un régulateur qui gère la charge et la décharge des batteries.

L’énergie fournie par les panneaux est stockée dans les batteries, elle est ensuite répartie entre une rampe de spots led 12V CC (courant continu) 3W pour l’éclairage, ainsi que vers un frigidaire 12V CC 60W.

On peut aussi brancher du matériel classique 230V AC (courant alternatif), via un onduleur qui transforme le courant continu 12V en courant alternatif 230V.

Le site fonctionne et donne satisfaction. Les objectifs d’autonomie sont atteints.

Point sur les différentes technologies solaires

Le solaire accélère.

Le succès croissant de l’énergie solaire auprès du public et des politiques, déclenche un foisonnement d’études, de projets divers et variés, et accèlere la R&D dans le domaine.

L’énergie solaire étant inépuisable et propre, son exploitation se développe à grande vitesse.

Aujourd’hui, il existe cinq façons d’utiliser l’énergie solaire, plus ou moins abouties, plus ou moins améliorables, plus ou moins imaginatives.

Aucune des technologies solaires existantes, ne peut encore concurrencer le nucléaire sur le plan énergétique, en revanche,  si l’on se place du côté environnemental et recyclage, le solaire devance de quelques années lumière les combustibles fossiles.

Ce post fait le point sur le solaire à l’heure actuelle.

– LE SOLAIRE THERMIQUE DOMESTIQUE :

Bien connue et bien maîtrisée, cette technique permet de concentrer la chaleur reçue du soleil, grâce à l’effet de serre à l’intérieur d’un panneau vitré.

La chaleur est transportée par un liquide calo-porteur jusque dans un ballon d’eau qui chauffe à son tour.

Cette technologie permet d’emmagasiner et de stocker de la chaleur, que l’on utilise aujourd’hui principalement pour le sanitaire ou pour le chauffage.

Les rendements sont appréciables et la pollution inexistante.

Le PHOTOVOLTAÏQUE :

Les panneaux que l’on voit fleurir sur nos toitures ces dernières années sont basés sur la particularité de ‘semi-conducteur’ du silicium qui les composent.

Rappelons que le silicium est un composant du sable siliceux, lui même un des principaux composants de la croute terrestre. A priori inépuisable.

Les panneaux photovoltaïques utilisent les photons (particules de lumière), lesquels excitent les électrons contenus dans le silicium pour créer un courant électrique. Il n’y a plus qu’à canaliser ce courant pour l’exploiter.

Pour l’instant le plus développé en puissance parmi les technologies solaires, le photovoltaïque doit encore son développement aux incitations fiscales ou gouvernementales, cependant les prix des équipements s’effondrent et les rendements explosent. On ne saurait tarder à atteindre la parité entre les coûts de l’électricité photovoltaïque et l’électricité nucléaire. Ne parlons même pas du recyclage car les panneaux ne posent aucun problème de recyclage et le seront pour un coût incontestablement abordable.

Le photovoltaïque sera très bientôt accessible et rentable pour tous et deviendra alors la source d’énergie prépondérante sur terre.

Les CENTRALES SOLAIRES ELECTRO-THERMIQUES :

Le solaire thermique n’utilise pas la lumière du soleil mais sa chaleur pour aboutir à de l’électricité.

Le principe consiste à concentrer la chaleur du soleil sur un même point par un jeu de miroirs.

Au point convergent des réflexions de tous les miroirs, la température est suffisante pour faire bouillir de l’eau contenue dans un circuit étanche.

Cette eau se vaporise, et on utilise la pression ainsi obtenue pour faire tourner des turbines.

C’est ainsi que l’on génère de l’électricité.

Les rendements des centrales Solaires Electro-thermiques est élevé, de l’ordre de 30%.

LES CHEMINEES ELECTRO-SOLAIRES :

Cette cheminée mesure 1000 mètres de hauteur, si si 1000m…

A la base de la cheminée une gigantesque surface de verre est fixée à quelques mètres du sol.

Sous cette immense surface de verre, l’atmosphère se surchauffe, exactement comme dans une serre ou une véranda. L’air atteint 70°.

La différence de température entre la cheminée (20°) et l’air de la base, provoque un courant d’air ascendant très puissant.

Ce vent est utilisé pour faire fonctionner des éoliennes à l’entrée du tube de la cheminée, ces éoliennes actionnent des turbines qui génèrent de l’électricité.

Concept très peu vu encore, les cheminées solaires sont pharaoniques par leur hauteur et la surface de leur base.

 

LE FILM SOLAIRE :

Le principe consite à coller sur toutes les surfaces des bâtiments exposées à la lumière, un film transparent photovoltaïque.

Tous les bâtiments deviendraient alors producteurs d’énergie.

Cette technologie, encore balbutiante, en est aux prémices de sa commercialisation grand public, les rendements sont encore faibles et les coûts élevés.

Mais ??? Peut-être bientôt la peinture PV pourquoi pas ? Les vêtements PV ? Les trottoirs ? Les routes ?

 

LE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE SPATIAL :

Pour le coup on rêve encore un peu mais… Cependant quelques états financent des chercheurs sur le sujet, dont les Japonais et les Américains.

Le principe consiste à mettre en orbite des centrales photovoltaïques à haut rendement destinées à générer de l’électricité.

Les performances seraient d’autant meilleures que les panneaux seraient orientables, en permanence face à l’astre solaire, et qu’aucun nuage ni aucune pollution ne viendrait atténuer les rayonnements. De même, l’effet filtre de notre atmosphère serait supprimé.

La difficulté réside bien sûr dans l’acheminement sur terre de cette énergie.

Plusieurs solutions se proposent :

– les infrarouges: Envoyés sur terre et dirigés sur des récepteurs photovoltaïques au sol. inconvénient : on se confronte à nouveau à l’effet filtrant des nuages.

– Les micro-ondes: Mais il faudra des antennes réceptrices très complexes et onéreuses.

Les centrales solaires n’existent pas encore et coûteraient encore tellement cher qu’elles ne sont pas pour demain.

Photovoltaïque, une plateforme de test géante. Le CD2E.

C’est dans le Nord de la France que le CD2E (Centre Expert pour l’Emergence des Eco-Technologies) a choisi d’implanter sa plateforme photovoltaïque.

Organisme indépendant, diagnosis le CD2E ambitionne de mesurer les performances énergétiques des diverses technologies de panneaux solaires photovoltaïques.

Pour cela a été crée la plateforme de test de Loos en Gohelle, au pied d’un terril bien Ch’ti, une forêt de structures fixes ou orientables expose toutes sortes de panneaux aux rayons du soleil.

 

Le CD2E proposera ensuite aux industriels d’avoir accès aux mesures ce qui permettra à tout un chacun de s’assurer de performances vérifiées et certifiées.

Comment la lumière du soleil se transforme en Electricité ?

Les panneaux solaires au Silicium sont tous composés d’une couche de silicium de 0.3mm d’épaisseur neutre électriquement et d’une deuxième couche très mince (0.003mm) de Silicium dopé à la polarité électrique négative.

On a donc une feuille avec d’un côté du neutre et de l’autre côté du négatif. Les Électrons peuvent passer d’un côté à l’autre uniquement du neutre vers le négatif, le retour est impossible.

Les photons (particules de lumière) sont projetés lorsqu’il y a ensoleillement, sur les atomes de silicium de la couche neutre.  Selon leur longueur d’onde (Ultra Violet ou Infra Rouge principalement) les photons peuvent décrocher un électron des atomes de silicium. Les Atomes une fois privés d’un de leurs électrons deviennent positifs.

Les électrons séparés de leur atome sont négatifs.

Les électrons libres sont attirés par les polarités positives, donc soit ils retrouvent instantanément un atome positif et s’y logent en le neutralisant, soit ils passent la barrière à sens unique vers la couche mince dopée positif.

Mais le dopage positif est un leurre et les électrons se retrouvant du côté dopé ne trouvent pas de logement dans un atome positif.

Il sont cependant attirés par les atomes positifs qui sont de l’autre côté de la barrière et emprunteront pour aller s’y loger ; le seul chemin possible c’est-à-dire le circuit créé par les conducteurs électriques (fils de cuivre) qui sont branchés sur ce côté, qui mènent au côté positif mais indirectement. En effet le circuit que le conducteur emprunte passe par l’onduleur avant de retourner vers la couche de silicium sur laquelle il y a des atomes positifs.

Le tour de magie a eu lieu. C’est un courant continu (qui va toujours dans le même sens)

L’onduleur se chargera de transformer le courant continu en courant alternatif compatible avec le réseau EDF et votre compteur de revente comptabilisera les KWh que vous aurez produits.

Élémentaire… N’est-ce-pas ?

Production électrique photovoltaïque en France

L’électricité d’origine photovoltaïque représente-t-elle déjà beaucoup en France ?

Non epsilone, cependant la production explose comme le marché des panneaux solaires photovoltaïques (PV).

Sur les 12 derniers mois la production Française d’énergie solaire à plus que triplé.

En effet elle est passée de 54MW en septembre 2008 à 175MW en septembre 2009 répartis sur 32000 installations de toutes tailles.

La France est cependant simplement en train de remonter la pente du retard accumulé en la matière. En efffet l’Allemagne produit 35 fois plus que la France malgré un ensoleillement moins généreux.

En France la production est encore concentrée sur le pourtour méditerranéen, Rhône alpe et l’Ouest, pourtant toutes les régions Françaises sont potentiellement rentables pour le PV

La production et la rentabilisation sont possibles sur tout le territoire Français, le delta entre le Nord et le Sud se situe aux alentours de 10-15% de différence de rendement.

Toute la France sera productrice un jour. Les premiers servis seront les mieux servis

Il faut profiter de ce marché tant écologique qu’économique dès à présent, c’est le moment.

rentabilité du photovoltaïque.

Une installation solaire photovoltaïque (PV) coûte cher. Est-ce rentabilisable ?

Entre la fourniture et l’installation (en novembre 2009 car les tarifs évoluent à la baisse), on s’équipe en photovoltaïque 3KWC pour environ 20.000€.

On peut bénéficier d’un crédit d’impôt de maxi 8000€ et 50% du matériel installé plus 200€ par enfant à charge.

On peut bénéficier selon son lieu de résidence d’aides régionales parfois jusque 1€ du Watt Crète : WC soit jusque 3000€

On paye une TVA à 5.5% sur la facture.

Le coût net est donc réduit d’autant et tombe aux alentours de 8.000 à 10.000€.

L’intérêt est ensuite la revente de la totalité de la production de l’installation à l’EDF.

En effet, l’EDF vous achêtera l’électricité produite par vos PV à 0.60€ du KWh (tarif 2009), alors qu’à l’inverse, vous l’achetez à EDF environ 0.11€/KWh.

Ce tarif de rachat fait partie de la belle corbeille de la mariée, une condition d’intégration à la toiture esthétique est toutefois recquise, vos panneaux devront être intégrés au bâti ou remplacer des tuiles sur votre toît mais tous les installateurs le savent et aucun ne vous proposera une autre solution.

Ce tarif d’achat est garanti et indexé pour les 20 prochaines années de plus, vous ne payerez pas d’impôt sur le revenu de la production d’électricité PV.

Selon votre installation (région, orientation, exposition) votre production génèrera un chiffre d’affaires annuel de revente situé entre 1300 et 2000€.

Faites votre calcul… C’est remboursé et rentable après huit à dix ans environ… Un bémol toutefois : prévoir le remplacement de l’onduleur après dix ans, un onduleur coûte aujourd’hui environ 1000 Euros mais aura sans doute fortement baissé d’ici dix ans.

C’est le moment d’en profiter, les aides ne seront pas généreuses longtemps.

Vous pouvez faire une simulation de rendement sur Calcul.

Soyons « écologiques » et « économiques ».